La créativité humaine est nécessaire pour protéger une création par IA
Faites appel à votre commissaire de justice pour qu’il constate votre prompt à l’origine de votre création par IA et conservez ainsi la preuve de l’élément créatif ayant généré l’œuvre que vous souhaitez protéger à votre profit
Pour protéger une œuvre par l’IA, il est essentiel d’identifier les éléments créatifs significatifs qui témoignent de l’implication humaine dans le processus créatif
Voici les éléments à indiquer pour réaliser un constat et assurer votre protection comme créateur ou auteur :
- Originalité de la création humaine :
- Préciser les aspects du travail où l’intervention humaine a été essentielle, comme les choix créatifs, les ajustements et l’orientation du projet.
- Exemple : La sélection des paramètres de l’IA, l’input humain pour guider la création, la vision artistique apportée.
- Sélection et manipulation des données :
- Mentionner comment l’artiste ou le créateur a choisi, organisé ou modifié les données d’entrée utilisées par l’IA. C’est un élément fondamental pour prouver l’apport humain.
- Exemple : Choisir des images, des sons ou des textes pour entraîner un modèle IA, ou ajuster les paramètres pour obtenir des résultats spécifiques.
- Supervision du processus créatif :
- Documenter la supervision ou l’interaction de l’humain avec l’IA tout au long du processus de création. Il est important de montrer que l’humain n’est pas uniquement un spectateur, mais qu’il a influencé l’œuvre.
- Exemple : L’artiste peut choisir d’apporter des corrections manuelles après l’intervention de l’IA pour affiner le résultat final.
- Choix des outils et des techniques :
- Détaillez les outils spécifiques utilisés par l’humain pour interagir avec l’IA. L’utilisation de logiciels de création qui combinent IA et action humaine peut être un facteur de protection.
- Exemple : Logiciels d’édition, algorithmes de machine learning choisis et utilisés spécifiquement par l’artiste.
- Nature collaborative de l’œuvre :
- Indiquer s’il s’agit d’un travail collaboratif entre l’humain et l’IA. L’IA n’étant pas reconnue comme un auteur juridique, l’implication humaine doit être mise en avant.
- Exemple : “Cette œuvre est le résultat d’une collaboration entre l’artiste [nom] et une IA développée par [nom de l’entreprise ou développeur].”
- Documentation et preuve de l’intervention humaine :
- Garder des traces claires et des preuves de l’implication humaine dans le processus créatif. Cela peut être des croquis, des versions antérieures, des discussions, ou des décisions explicites prises au fur et à mesure de la création.
- Exemple : Conserver des versions sauvegardées du projet montrant les différentes étapes et les décisions humaines apportées.
- Explication de l’IA utilisée :
- Décrire le type d’IA et son rôle dans la création de l’œuvre. Cela peut inclure le type de modèle utilisé (réseaux de neurones, GAN, etc.) et son objectif dans le processus créatif.
- Exemple : “L’IA a été utilisée pour générer des visuels à partir des directives créatives fournies par l’artiste, mais les décisions finales sur la composition ont été prises par l’artiste.”
La clé de la protection d’une œuvre générée par l’IA réside dans la démonstration d’une contribution humaine significative, que ce soit dans la direction, la sélection ou la modification des résultats produits par l’IA. En regroupant l’ensemble dans un constat de commissaire de justice, vous vous ménagez la preuve du processus de création humain déterminant pour faire valoir vos droits
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